Il est pour nous intolérable qu'au prétexte du confinement et sans aucune raison sanitaire justifiée, une rupture d'égalité commerciale s'opère entre grandes surfaces et commerces de proximité, lesquels se voient contraints de fermer leur porte. Ainsi libraires, fleuristes, coiffeurs ou magasins d'habillement...
Cette pratique déloyale, accentuée par l'emprise galopante de l'e-commerce, s'apparente à un privilège supplémentaire donné aux franchises multinationales face aux petites structures locales et familiales, qui n'auront d'autre choix qu'une faillite programmée.
Ainsi nous appelons les mairies à prendre un arrêté stipulant :
- L'autorisation d'ouverture des commerces non-alimentaires de centre ville afin de respecter une stricte égalité de traitement entre tous les commerces.
Il va sans dire qu’interdire la vente de livres en quelque surface que ce soit et sous prétexte de respecter cette égalité ne changera rien à la survie de ces commerces.