Dans le contexte de l'ouverture du salon de l'agriculture et de la campagne présidentielle, L214 publie sur son site 5 nouvelles enquêtes, dontdeuxréalisées dans les Côtes d'Armor.
(cliquer sur l'image poure accéder aux enquètes)
L'une porte sur unélevage intensif de cochons à Saint-Glen, exploitation adhérente à laCooperl.Elle est située près d'un affluent du Gouessant qui coule dans la baie de Saint-Brieuc, où certaines plages sont fermées depuis 7 mois pour cause de danger d'intoxication au gaz d'hydrogène sulfuré (H2s) dégagé par les algues vertes. L214a porté plainte auprès du Procureurde la République du tribunal de Saint-Brieuc pour mauvais traitements et sévices graves au mépris de la réglementation française et européenne. L214, avec d'autres associations comme Halte Aux Marées Vertes (HAMV), condamneles élevages intensifs de cochonsrejetant d'énormes quantités de nitrates dans les sols et les cours d'eau, favorisant la prolifération des algues vertes. Les conséquences, intoxications et décès sont déjà connues et répertoriées. L'autre enquête se déroule dansun élevage de lapins situé dans la commune de Langoat, l'un des plus gros de France. Tous les 75 jours, 25 000 lapins sont envoyés à l’abattoir après avoir vécu enfermés dans des cages exiguëes. Cette densitéaugmenteles risques de propagation rapide de maladies, dont certainespeuvent se transmettreà l'homme (zoonoses). La rentabilité de cette production intensive dépend donc principalement de l’usagemassif d’antibiotiquesvisant à réduire la mortalité (mais 20 % à 30 %des lapinsmeurent en période d’élevage). Ces deux enquêtes mettent en lumière les conditions de vie effroyables des animaux, les difficultés des éleveurs, des problèmes de santé publique alarmants : antibiorésistance, pollution des eaux et de l’air. Tout est possible ! Le programme de L'Union populaire, l'Avenir en commun, prévoit de planifier la bifurcation écologique en mettant fin à ces élevages hors nature : souffrance des animaux, problèmes environnementaux, risques sanitaires et conditions de vie des agriculteurs. Ce nouveau modèle agricole requiert l’installation de centaines de milliers d’agriculteurs, bien forméset mieux rémunérés. Enfin nous sommes en phase avec les associations luttant contre le dérèglement climatique qui réclament un changement d’alimentation passant de 55% de nourriture carnée à35 %. Les animaux doivent être nourris sur nos terres, dans un système de polyculture-élevage qui mette fin à l’importation de céréales et de sojaOGMbourré de pesticideset climaticides. Cette double perspective conduit à unenécessaireréduction du cheptel breton de 50 %.Unemesurede réduction de 30%du cheptelaétépriseaux Pays-Bas, ne soyons pas à la traîne de la bifurcation agricole ! le 28février 2022